Le donjon
du XIIIe siècle (la
Tour Carrée)
Placé au sommet du village et près du
rempart, certains détails datent sa construction entre 1200 et 1230.
On y pénétrait par une échelle dressée jusqu’à une ouverture placée cinq mètres
au dessus du sol, ce qui rendait facile à défendre les réserves et
les trésors.
L'entrée actuelle a été percée au siècle dernier, avec des explosifs, à travers
le mur de 1 m 20 d'épaisseur...
La
tour carrée derrière le rempart, ouvert au XVIIIe siècle.
Cet endroit se nomme le Portala, (le mauvais portail...)
Les remparts
Balazuc a conservé de nombreux restes
de ses puissants remparts médiévaux : c'est ce qui fait son
originalité et son charme. De grandes portions en subsistent encore,
intactes ou bien percées de fenêtres.
Au XIIe et au XIIIe siècle, les temps sont troublés, en particulier dans
la région par les guerres entre les Cathares (ou
Albigeois) et les rois de France. Les villes et les bourgs s'entourent
de fortifications.
Une
première enceinte au XIIe siècle
Il
en reste deux portes, une bien conservée, en dessous de l'église
et une autre incluse dans les maisons au-dessus, près de la place
centrale. Celle-ci comporte une archère latérale pour la protéger.
Un fragment de mur est incorporé dans les maisons (en vert
sur le plan ci-dessous).
Un premier donjon a été édifié en même
temps au-dessus des falaises.
Il a été agrandi aux XIIIe et XVIe siècles pour devenir
la résidence seigneuriale.
Peu de vestiges en ont subsisté car les pierre ont été
réemployées dans les cons-tructions ultérieures.
La surface fortifiée est faible et se limite au bas du village.
Les
portes de la deuxième enceinte
Une voie principale (en
bleu clair sur le plan) traversait le village au XIIIe siècle, entre
le Portail d'Eté et la Porte de la Sablière ; elle est dite « rue publique
» en 1464.
Le
portail d’Eté
La porte, située dans le bas du village, est proche de la "Tour d’Eté".
Vue de l'intérieur.
La
porte de la Sablière
Sur la voie qui mène au gué sur l'Ardèche et au hameau
de Mercadio près du pont, C'est la porte la mieux conservée
La
poterne
Sur le côté nord du rempart, en haut du village près du Château, une large
porte est obturée : c’est une poterne (porte non fortifiée). Aujourd'hui
encore le quartier se nomme « la Pousterle ».
Les
maisons de « chevalier » et les maison
riches
Il reste quatre maisons dites de chevalier, belles constructions souvent
avec une double porte et des fenêtres trilobées, érigées
au XIIIe siècle, Deux sont dans la ville basse, près de l'église, une sur
le rempart près du Portail neuf et une autre en dessous du donjon
(en rouge sur le plan ci- dessus).
Ce sont les plus beaux édifices construits dans le village ; ils furent un
peu modifiés aux XVIe et XVIIe siècles. Ces demeures nobles dépassaient en
hauteur les habitations voisines, comme des tours.
Le
Château
Le Château est une construction simple et austère, caractéristique de l'architecture
médiévale, qui domine l'Ardèche. Un donjon édifié au XIIe siècle a pu précéder
le bâtiment actuel comportant des parties des XIIIe et XVIe siècles.
Il fut la résidence des seigneurs de Balazuc pendant quelques siècles, après
l'abandon du Chastel-Vieilh.
La
tour carrée avec son entrée à 5m au-dessus du sol, accessible
seulement par une échelle
Placée hors du rempart, cette
chapelle funéraire, de la fin du XIIIe siècle était en ruine en 1762.
Sur la façade, un écusson très abimé représente un épervier et une
pierre tombale gravée d'un épervier a été mise
au jour en 2016.
Vers 1300, le Sire de Balazuc,
riche et puissant, se nommait Guillaume des Éperviers issu d'une
famille du haut-Vivarais : c'est lui qui a dû faire édifier
cette chapelle pour contenir ses restes.
La
chapelle Saint-Jean-Baptiste
Reconstitution
du village
au XIIIème siècle avec
son rempart qui monte jusqu'en haut de la colline, le "château"
et la tour carrée au sommet.
Reste
bien conservé du rempart du XIIIe siècle, sur le côté
nord du village
Fragment
de la première enceinte inclus dans les maisons près de l'église
romane
Une
autre porte a été entièrement détruite, celle
qui s'ouvrait sur " la cour de ducs", au sud du village
(voir le plan). Il en reste une archère latérale placée
là pour la défense de la porte (derrière la végétation
à doite).
Un
deuxième rempart au XIIIe siècle
englobait un village trois à quatre fois plus
étendu et fut complété par un donjon (la tour carrée),
Le premier donjon fut aggrandi, des maisons de chevaliers et d'autres belles
maisons sont les témoins d'une prospérité nouvelle,
La partie fortifiée, (en rouge sur le plan) nommée
castrum dans l'"estime" de 1464,
mettra en sécurité les riches familles du village ou des environs, les artisans
et les paysans des alentours. Elle servira durant la
guerre de Cent Ans pour se protéger des bandes de «Routiers» qui dévastaient
les campagnes.
Du
Portail neuf il ne reste que le
montant droit, les gonds de fer et l'amorce de la voûte.
La
porte conserve encore le « canal de fuite » destiné à recevoir l'épar,
solide pièce de bois qui maintenait les battants fermés pour interdire
l’entrée.
La
tour d'été est la seule tour que possède le rempart