A partir du VIIIe siècle, le monde hallstattien et l'Italie augmentent leurs échanges: attraits du mode de vie fastueux et des produits de luxe pour les uns, besoin de matière première (cuivre, étain, produits agricoles, etc.) et de débouchés commerciaux (vin, bijoux, etc.) pour les autres.

L'expansion hallstattienne, dans sa marche vers le sud et les rivages méditerranéens en contournant les Alpes par l'ouest, diffusera dans l'avant-pays ; en même temps elle assurera le contrôle des voies et des cols vers l'Italie, indispensables au trafic transalpin avant la création des ports par les Grecs au début du VIe siècle.
Le courant hallstattien pénétrera les Alpes suivant des modalités différentes.
Les zones de piedmont au relief adouci en présenteront une imprégnation diffuse; les agriculteurs semblent avoir un peu déserté ces régions laissant aux pasteurs les libres espaces ouverts du plateau savoyard où le climat plus humide du début du Sub-Boréal favorisait la croissance des pâturages. Dans le coeur des Alpes, vers l'Italie, les Hallstattiens seront intéressés par les voies ouvertes au cours des époques antérieures.
Deux types de prise de contrôle les affecteront : celui appliqué à la Maurienne, à la Tarentaise, à l'Oisans, à l'Ubaye et au Guil sera totalement différent de celui qu'a connu la moyenne Durance et le Buech vers le col du Montgenèvre qui fut véritablement colonisé.

L'avant-pays
La hallstattisation de la partie nord de la région semble plus tardive que celle de la partie sud, contemporaine de celle du Languedoc à partir du VIIIe siècle. Les premiers éléments purement hallstattiens sont les épées de bronze à soie plate qui révèlent une présence militaire, à la fin du VIIIe siècle, tout le long du couloir rhodanien en direction du Midi, particulièrement dans les Baronnies (273).
Les importations italiques dans l'avant-pays datées de la fin du VIIIe et du début du VIIe siècle, proviennent d'Italie centrale ou orientale (274) et peu de la sphère nord-alpine (275).

Comme nous l'avons vu au chapitre précédent, il est difficile de faire la part chronologique entre ce qui revient à la fin de l'âge du Bronze et celle du début du Premier âge du Fer.

Au sud du lac Léman, à Fillinges, sept cuirasses du VIIIe siècle issues des ateliers du Danube formant un dépôt (?), une épée de type Gündlingen à Crémieu en nord Dauphiné et une cuirasse à Grenoble révèlent une présence militaire comme on l'a vu.
La région de la moyenne Durance et du Buech subit une véritable colonisation par des communautés hallstattiennes arrivées probablement depuis la vallée du Rhône par le col de Saulce (276) et qui s'implanteront dans le Midi à l'ouest du Rhône: en effet le mobilier du tumulus 5 de Chabestan a une saveur voisine de celui de certains tumulus de Mailhac et du Languedoc (277). La nécropole tumulaire installée à la fin de l'âge du Bronze sur la terrasse du Buëch à Chabestan prend alors de l'ampleur et d'autres essaiment aux alentours (278).

La route du Montgenèvre est ainsi contrôlée par une aristocratie hallstattienne riche qui échange avec l'Italie (279) en prenant vraisemblablement la suite de celle qui dominait à la fin de l'âge du Bronze pour les mêmes raisons commerciales. Mais la présence hallstattienne en fond de vallée n'empêche pas des "indigènes" d'habiter les coteaux ou les vallons environnants et d'acheter les armilles hallstattiennes qui abondent dans leurs tombes plates entourées de pierres, suivant la pure tradition alpine (280) que l'on verra.
Les grottes du Diois ne sont pas avares en céramiques de cette époque même si les caractères hallstattiens sont encore fugaces comme aux Gandus, à Saint-Ferréol-Trente-Pas.

Bien que le fer soit utilisé pour quelques bijoux et quelques outils ou armes, il n'existe aucune preuve alpine de cette métallurgie ; le métal affiné devait provenir d'ailleurs. Les analyses du Pègue montrent que le fer hallstattien ne provient pas de la région, qu'il est plus pur et plus dur que le fer gaulois élaboré, plus tard, sur place à partir des minerais locaux.

Les massifs internes
A l'intérieur des massifs internes du nord et du sud il n'y a pas installation de "colonies" hallstattiennes, seulement une présence
rare et épisodique parmi les Alpins dont les activités agro-pas-
torales s'intensifient, comme l'indiquent les pollens de céréales
dans la tourbière de la Soie en Maurienne à partir des VIIIe/VIIe siècles.

Le plus ancien témoin de l'âge du fer à l'intérieur des Alpes est le rasoir villanovien de Pralognan de la fin du VIIIe siècle.
- La haute vallée de l'Isère est marquée par un seul tumulus aux Allues et celle de l'Arc par un tumulus à incinération à Villarodin-Bourget avec une fibule villanovienne de la fin du VIIIe siècle ; là, la présence de galène "votive" dans le mobilier funéraire halstattien n'est pas fortuite car la tombe se trouve au pied d'une mine de plomb argentifère et pourrait être celle d'un responsable de l'exploitation.
- Au sud de Grenoble le plateau de la Matheysine, à La Motte-d'Aveillans, possédait quelques tombes avec des pendeloques venues du Picenum, en Italie orientale, datées du VIIe siècle, des bracelets hallstattiens en tube de bronze et des bracelets gravés de type alpin (Queyras ?).
- La vallée du Guil a été aussi parcourue par quelques Hallstattiens qui ont laissé un seul tumulus à Ristolas, au pied du col de la Croix, sur une voie vers l'Italie, mais ni le reste du Queyras ni l'Ubaye ne possèdent de mobilier hallstattien ancien.
Tous ces très rares tumulus hallstattiens qui jalonnent les routes intra-alpines principales vers l'Italie, datent du début de la période (VIIe siècle) et ne semblent plus utilisés au VIe siècle. C'est un fait important qui traduit l'évolution des rapports entre Alpins et Hallstattiens : ceux-ci ne pénètrent plus eux-mêmes dans l'intérieur des Alpes une fois que l'organisation technique et humaine du trafic fonctionne à leur convenance.

Par la suite seuls des bijoux attestent la persistance des contacts entre gens des plaines et gens de la montagne ; s'il y a eu persistance du contrôle par les Hallstattiens, leur présence permanente n'était plus nécessaire, d'autant que la vie en haute montagne ne satisfaisait ni leurs troupeaux, ni leur économie, ni leurs goûts.

Le commerce de 700 à 550 av. J.C
Les importations italiques, assez nombreuses dans l'avant-pays à la fin du VIIIe et au début du VIIe siècle, proviennent d'Italie centrale et orientale et peu de la sphère hallstattienne nord-alpine.

Dans la plaine de Bièvre-Valloire à la Côte-Saint-André, Isère, un grand tumulus contenait un char cultuel, dont les roues en bronze datent du Bronze final, mais qui portait un bassin et une situle italiques du VIIe/VIe siècle.
Du trafic commercial, les provinces alpines conservent pour leur
usage quelques pièces provenant d'Italie orientale (281), centrale (282) et aussi de Golasecca (283) pour la Maurienne et l'Oisans, ce qui traduit le contact avec les Alpins italiques et pas seulement avec les premiers
Etrusques.

 

LA PÉRIODE DU HALLSTATT FINAL ET LA TENE ANCIENNE I

de 550 à 400 av. J.C.

La puissance étrusque s'accroît en s'implantant dans la plaine du Pô, l'échiquier politique et économique autour des Alpes s'en retrouvera modifié.
Les premiers "raids" gaulois au début du Ve siècle dans l'avant-pays ne modifieront en rien la vie dans les zones alpines. Un changement se constatera seulement au moment de l'invasion gauloise de la plaine du Pô, au début du IVe siècle.

L'avant-pays
- Dans le massif de Crémieu une colonie hallstattienne qui a pris la suite des "princes" du Bronze final, a des contacts avec les Etrusques (284) aux VIe et Ve siècles. La région se prêtait aux déplacements des troupeaux et de plus le massif constitue une forteresse naturelle placée à l'intersection des grands axes est-ouest et nord-sud (285) qui donnent toute son importance à l'oppidum de Larina, Hières-sur-Amby. - Au VIe siècle, l'avant-pays savoyard connaît une
"hallstattisation" dont l'ampleur n'atteindra pas celle, plus ancienne, que nous avons vue se développer sur la moyenne Durance. Son origine se trouve sur le plateau suisse et au pied oriental du Jura. Les bords du lac Léman et de l'Arve (286) possèdent des sépultures avec fibules, brassards-tonneau ou parures ventrales dans la pure tradition hallstattienne ; dans le bassin d'Annecy il y a quelques tumulus et des sépultures non précisées (287). Rappelons qu'en Chablais comme dans la région d'Annecy il y a des ressources en cuivre, mais y a-t-il un lien entre présence hallstattienne et minerai ?
- Ailleurs dans l'avant-pays quelques gisements ont des
niveaux datés typologiquement de cette période avec
du matériel indigène, preuve de la continuité de l'occupation (288) ; les éléments typiquement hallstattiens y sont très rares.

C'est Le Pègue, dans le sud de la Drôme, magistralement étudié par C.Lagrand, qui constitue le site le plus important et le plus riche en enseignement : la colline Saint-Marcel est occupée par une population indigène très fortement influencée ou dominée par les Hallstattiens qui en font une base de commerce avec Marseille dès la deuxième moitié du VIe siècle.
Le Pègue va se faire une spécialité dans la production de céramique "pseudo-ionienne" ; sa fonction d'habitat et de centre artisanal sera complétée par une activité religieuse ou cultuelle comme en témoignent les stèles réemployées plus tard dans des murs gaulois.

- Au VIe siècle sur la moyenne Durance, les Hallstattiens abandonnent le commerce avec l'Italie au profit d'échanges avec le Midi méditer-ranéen. A Sainte-Colombe, près du Buech, le village accroché à la pente offre l'exemple du mélange des matériels et des traditions indigènes et hallstattiens comme l'a démontré J.C Courtois ; cette communauté noue des liens tant avec la Franche-Comté et la haute Seine (289) qu'avec les comptoirs de Marseille qui lui fournissent céramiques phocéennes, étrusques et grecques au cours du VIe siècle.

L'avant-pays alpin et la moyenne Durance font partie de la mouvance hallstattienne et participent aux échanges à l'intérieur même de ce monde ; les paysans autochtones font preuve de peu d'originalité avec une céramique banale et ils se fondent dans un nouveau type de société.

Au Ve siècle les Gaulois, vers 480 av. J.C. détruiront les places fortes (290) et les riches villages bien intégrés dans le système hallstattien et dans le commerce avec Marseille comme le Pègue et Sainte-Colombe, seront abandonnés.

Pour le reste de l'avant-pays, les indigènes subiront sans heurt apparent les nouvelles influences ou la domination gauloise : dans la région d'Annecy il y a continuité dans l'emploi des tumulus de Gruffy. La tombe de Saint-Laurent-en-Royans (291) indique la présence de soldats dès le Ve siècle en nord Dauphiné et au pied occidental du Vercors.

Les massifs internes
C'est à partir du VIe siècle que s'individualisent fortement les grandes "provinces" alpines Maurienne-Tarentaise, Oisans-Rochefort et Queyras-Ubaye, le Champsaur-Briançonnais ne présentent pas une forte identité étant très ouvert sur les Hallstattiens du Gapençais.
L'origine doit s'en trouver dans les activités liées au trafic intense entre le couloir rhodanien et l'Italie par les cols et aussi dans lexploitation des ressources naturelles et agricoles (292). Vente et portage des marchandises sur des chemins qu'ils connaissaient bien, ont procuré de bonnes rémunérations : un dynamisme jusqu'alors inconnu prend naissance qui aura un développement exceptionnel à l'intérieur des Alpes (293).
- Dans les hautes vallées de Savoie : Maurienne et Tarentaise.
Les Hallstattiens continuent leur commerce avec les Alpins, de la moitié du VIe au début du Ve siècle, avec des intensités diverses suivant les régions.
Les VIe et Ve siècles voient l'extension et l'apogée de la richesse du groupe de Maurienne-Tarentaise avec la création d'un artisanat local abondant et varié (294). Ces productions sont complétées par quelques bijoux (295) hallstattiens issus de la sphère occidentale (296) et par l'ambre venue de la Baltique par les cols italo-helvétiques et le relais de la région de Golasecca.
Mais plus aucun matériel ne parvient de l'Italie étrusque. Ce développement correspond à celui qui affecte la zone de Golasecca lié au commerce, et en Savoie on est en droit d'évoquer les mêmes raisons pour une richesse induite en partie par le trafic transalpin.
R.Peroni attribue l'éclat de l'aire de Golasecca au VIe siècle, plus à la qualité de son peuplement qu'au commerce avec les Etrusques ; l'archéologie des vallées savoyardes inciterait à penser de même pour cette période et c'est seulement plus tard, que leur mise à l'écart s'accompagnera de leur appauvrissement culturel et matériel. Soulignons les remarques de F.Gambari qui décèle dans le Piémont occidental, la persistance des contacts avec "le monde hallstattien alpin et transalpin" plus nets que ceux d'origine padane (297).

- Bien que nettement moins riche, le groupe Oisans- Rochefort suit la même évolution avec des bracelets indigènes à fausse torsade associés à quelques bracelets hallstattiens de fer et de lignite (299).

Si la région de Grenoble ne connaît pas de véritables établissements hallstattiens comparables celles de l'avant-pays, les influences sont pourtant bien nettes.
Les Alpins s'implantent dans l'Oisans autour et sur la route du col du Lautaret vers la haute Durance qui est jalonnée par des tombes en coffre de pierre de type alpin au riche mobilier d'ambre (300) et de bracelets alpins mélangés à d'autres de type hallstattien et à quelques importations de Golasecca.

- Dans le sud, le groupe du Queyras-Ubaye, très isolé dans ses vallées, possède quelques rares bracelets hallstattiens (Ubaye, Vars, Jausiers), aucune fibule et peu d'ambre ; cette région a encore peu de contact avec la sphère de Golasecca contrairement à la Savoie. La production locale se manifeste dans de lourds bracelets à côtes (à Jausiers) et d'innombrables anneaux étroits décorés de d'incisions marginales, empilés pour former des brassards, dont la mode et la fabrication persisteront longtemps.

De l'autre coté de la ligne des crêtes et du col de la Croix, à Crissolo dans la haute vallée du Pô, des tombes en coffre contenaient des fibules italiques, des bracelets alpins et aussi des bracelets hallstat-tiens identiques à ceux que possèdent les tumulus de Chabestan ; le versant italien est bien incorporé à la province alpine.

Les importations italiques se restreignent à la fin du VIe et au début du Ve siècle (301) et se limitent à la sphère Golasecca du Tessin.
Les Alpins du sud commencent à copier très librement les fibules serpentiformes à disque pour créer leurs grandes fibules discoïdes qu'ils portaient sur la tête et qui prendront de grandes proportions par la suite (302).

Le commerce de 550 à 400 av. J.C.
Durant cette période, les voies transalpines occidentales ne sont plus fréquentées pour des raisons liées probablement à des changements de stratégie commerciale ; mais il ne faut pas oublier les difficultés nées de la péjoration climatique limitant la durée annuelle de possibilité de passage des cols. L'arrêt des échanges transalpins entre le monde occidental et l'Italie centrale ou padane n'a pas de conséquences immédiates. La prospérité de la "civilisation alpine" n'est pas liée seulement au trafic "international" à travers les cols ; celui-ci a seulement facilité l'expansion alpine au VIIe et au VIe siècle, à la faveur d'un climat amélioré.

Les ressources locales ont été largement échangées de part et d'autre des Alpes : si les bijoux non alpins, hallstattiens et italiques en témoignent, ils accompagnent les productions locales dans une richesse ostensiblement étalée dans les tombes.
Si les Etrusques ont commercé avec le Midi dès le milieu du VIIe siècle ce n'est qu'au cours du VIe siècle que s'installe un courant vers le nord par la vallée du Rhône et ses abords (303) : à partir de 600 av. J.C., c'est Marseille qui monopolisera les échanges entre le monde gréco-étrusque et l'Occident. Ce courant avec ses produits de luxe qui remonte vers l'est de la France, la Suisse et le haut Danube (304) est trop connu pour qu'il soit nécessaire d'insister. Des pointes de flèches grecques à trois ailerons du VIe siècle ont dû suivre la même voie (305).

Mais au Ve siècle, Marseille sera en crise, à la suite de l'écroulement du système commercial hallstattien sous les coups des premières incursions gauloises ; un autre système le remplacera plus tard suivant d'autres réalités géopolitiques ou économiques.
La destruction du Pègue vers 480 av. J.C. sera suivie d'une période obscure et les importations grecques y figureront de nouveau seulement à la fin du Ve siècle.

 

 

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LA PÉRIODE DU HALLSTATT ANCIEN
de 700 à 550 av. J.C.
Carte de répartition des sites et des objets du Hallstatt ancien
et synthèse du matériel
ARCHÉOLOGIE ET PEUPLEMENT
DES ALPES FRANCAISES DU NORD

La Savoie voit se développer un art rupestre

Matériel alpin
Matériel importé
Epée de type Gundlingen, caractéristique de l'arrivée des Halsttatiens. Crémieu, Isère
Cruche italique du VIIe siècle, provenant de la région de Venise (civ. d'Este)
Chavignières, Hautes-Alpes
A Gruffy, Haute-Savoie, il y a mélange des bracelets hallstattiens avec dague et couteau en fer gaulois.
Fibules italiques des VIIIe/VIIe siècles
à gauche : Italie centrale ;
à droite, Italie orientale. Pers-Jussy
et Habere-Lullin, Haute-Savoie.
Pendeloque du Picenum, VIIe siècle, La Mure, Isère.
Situle et bassin d'Italie du Nord, Fin VIe/VIIe siècle,
La Cote-St-André, Isère
.
Parure ventrale hallstattienne.
St Férréol, Haute-Savoie.

Coupe hallstattienne à décor géométrique gravé du VIe siècle
et céramique attique à figure rouge du Ve Siècle. Le Pègue, Drôme.

Oenoché "pseudo-ionien"
Le Pègue, Drôme.
A Montdenis, Savoie, un bracelet-tonneau hallstattien.
Pendeloques globulaires dite crotale caractéristiques de Savoie.
Bracelets en "roue dentée" caractéristiques de Savoie,
Bracelets à "fausse torsade". Seyssinet-Pariset, Isère.
Tombes du Mont-de-Lans,Isère, mélangeant bracelets creux hallstattient, bracelets alpins du Queyras, perles d'ambre et de verre.
Bracelets à côtes de Jausiers, Alpes de Haute-Provence.
Fibule serpentiforme à disque de type ancien ; Lans, Alpes de haute-Provence.
Pointe de flèche grecque à trois ailerons. Orpierre, Hautes-Alpes.
Epée et rasoir italiques avec bracelets hallstattiens. Tumulus de Chabestan, Hautes-Alpes.
Cuirasses de Fillinges, Haute-Savoie.
Rasoir villanovien de Pralognan, fin du VIIIe siècle, Savoie.
Pendeloques et fibule à pendeloques de Golasecca, début du VIIe siècle. Mondenis, Savoie.
Décor ondé de Marseille
Fibule ornithomorphe de Franche-Comté
Coupe à décor gravé de Bourgogne
Sainte-Colombe
Drôme
LA PREMIÈRE PHASE DE L'ÂGE DU FER DANS LES ALPES
CHRONOLOGIES COMPARÉES
France, Italie, Europe

Groupes hallstattiens
1 - Région de Haute-Savoie
2 - Région de Crémieu
3 - Buech-Durance

Tombes avec fibules décorées de corail, perles d'ambre et de verre et bracelets. Chens-sur-Léman, Haute-Savoie.
Fibule de St-Laurent-en-Royans, Drôme.
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Matériel hallstattien
Matériel italique
Matériel alpin
Matériel hallstattien
Matériel italique
Matériel importé
Evolution de la fibule serpentiforme en Queyras-Ubaye, durant l'âge du Fer.
1 - Lans
2 - Ubaye
3 - Jausiers