Traitement
des objets de bois
Des
fragments de rames sont rassemblés sur de la ouate mouillée et
disposés sur une plache. Ils seront enfermés dans un sac plastique
avant d'être traités définitivement
Les
graines, coquilles de noisettes, les céréales, etc, sont conservées
dans un liquide antiseptique à l'intérieur de sacs étanches
Quelques
opérations effectuées sur la base terrestre
Traitement
conservateur des objets de bois
La
plupart des vestiges en bois ont été traité par lyophilisation
(Laboratoire du Musée de Neuchâtel, Suisse, Centre National de Recherches archéologiques
Subaquatiques, Annecy et Centre de documentation de la préhistoire alpine. Quelques-uns
ont subi le raitement par la méthode Ether-alcool-résine au Laboratoire du Musée
National Suisse à Zurich et quelques autres ont subi une imprégnation de styrène
radio-durcissable au Centre d'Etudes Nucléaires de Grenoble (Nucléart).
Tous
ces éléments se sont conservés mais ils sont cependant devenus fragiles, bien
que leur aspect de surface soit généralement à peu près intact. On ne peut pas
les laisser sécher, car ces objets gorgés d'eau perdraient rapidement leur volume
et éclateraient. Il est donc indispensable de les tenir humides dans des sachets
étanches, en attendant leur traitement en vue d'une conservation définitive.
La lyophilisation
La lyophilisation est l'extraction de l'eau sous
vide et à très basse température (de -50 à -60°);
c'est la technique pour dessécher de nombreux aliments comme le café
soluble.
Auparavant l'objet a été impregné d'un "protecteur",
en général du polyéthylène glycol....
En
A: baguettes de bois sortant de la fouille
En B: la moitié supérieure des baguettes a été
traitée et la moitié inférieure a été laissée
à l'air libre pendant deux jours...
Cette dernière partie est pratiquement détruite!
Eclat de sapin avec traces des coups de hache.
A: à la sortie de l'eau.
B;
après lyophilisation
Conditionnement des objets archéologiques
Les vases en céramique et les tessons sont nettoyés, séchés et consolidés, si
besoin est, par imprégnation immédiate à l'acétate de polyvinyle dissous dans
l'acétone. Chaque fragment reçoit un numéro et l'indication de sa position topographique
(couche et triangle) inscrits à l'encre recouverte de vernis. Les outils et
les éclats en silex ou en métal subissent le même sort, sans toutefois être
consolidés.
Il reste les pièces les plus fragiles que sont les objets de bois ou de textile.
Au sein du matériel découvert, les matières végétales posent des problèmes particuliers
car c'est le milieu aquatique qui a permis leur conservation et elles sont remises
à l'air.