Le baudrier porte-épée se compose d'un anneau et de deux chaînes
de fer d'inégale longueur, la plus longue étant terminée
par un bouton.
La plus longue peut être aussi en cuir avec un anneau et une agrafe en
fer.
Le bouton s'insère dans une fente de l'extrémité de la
ceinture de cuir qui passe dans l'anneau. L'anneau de la chaîne la plus
courte est ligaturée à cet anneau. C'est cette chaîne courte
que l'on voit, en diagonale, à l'avant de l'épée du chef
gaulois de la figure ci-dessous.
L'autre extrémité de la petite chaîne
est rejointe par l'anneau terminal de la plus longue qui est passée
derrière le corps. Les anneaux des deux anneaux sont alors ligaturés
par une lanière de cuir au pontet placé à l'arrière
du fourreau de l'épée
Ce dispositif immuable est répandu dans
tout le monde celtique, quelque soit le soin apporté à la fabrication
des chaînes en fer
Chef
gaulois du Ier siècle av. J.-C. avec épée au côté,
cotte de mailles, bouclier et torque au cou. Il est vêtu et équipé
à la romaine.
Vachères, Alpes de Haute Provence.
Longtemps les chefs gaulois aimaient les tenues
de prestige car comme le dit Polybe en parlant d'Hannibal : " il mit
devant eux de ces armures gauloises dont se parent les chefs de leur pays
pour lutter en combat singulier. (III, 62 ) ".